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les songes de la nuit

6 avril 2017

LE TEMPS D'UN SOIR ..

Où es tu donc , ma Muse ?
Vue trop tôt, sans la reconnaitre,
Mais reconnue trop tard ..
D'une beauté éclatante qui fais pâlir la Lune le soir,
Cette Lune jalouse, qui déjà se languis de douleur,
Car, toi sa prêtresse est  plus éblouissante qu'elle même,
Trop belle pour être abusée,
Trop précieuse pour l'usage,
Assez chère pour la terre,
Trop candide pour être corrompus,
Voilà que l'amour me prend,
D'une huée suffocante d'amertume,
Mais d'une douceur exquise...
Que ton regard me sois doux !
je serai à l'épreuve de leur inimitié,
Car il y a plus de péril en ton regard que milles balles de nos ennemis !
Cupidon !
Par tes ailes légères, je m'envole vers cette jouissance.
Une seule peur me vient,
Celle de corrompre son âme innocente par mes perverses pulsions,
je l'aime autant que je la désire sauvagement,
Amour et désir s'entremêlent ,
Qu'est-ce donc ?
Alors , peut être , 
Le temp d'un soir,
Le temp d'une nuit,
L'on s'aimera comme personne avant ,
Tous les non-dits,
Je les dévoilerais,
Par mes caresses,
Mes baisers,
On s'embrasseras jusqu'à en avoir mal aux lèvres,
Je connaitrai tout de toi,  de ta vie, et même ...
Jusqu'à l'infime parcelle de ton corps,
On aura mal au  réveil,
Oui , tous cela , le temp d'un soir ...
Je m'égare ..
Attend moi ,
Où es tu donc ?
@delAmico
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26 janvier 2017

Avenir

Avenir...

Enfant , nous voulions devenir astronautes, pilotes ,diplomates , architectes...
Ensuite, nous grandissons, oublions ces rêves à cause d'un 5 et demi
en maths, ou 3 en français ;
se demandant si on peut toujours y arriver.
Le collège nous apprend les modalités de l'échec, de l'humiliation, de
la clope..
Pour ceux qui y croient toujours, il auront leur Bac au prix de grand efforts.
Puis le soleil éclaire un peu leur chemin et ils sont gorgés
d'ambition, de rêve, d'attentes ; pensant que le monde les
accueillerait à bras ouvert.
Les études supérieures : là c'est beaucoup plus difficile.
Notre rêve parait moins bien saisissable. Alors, on veut gagner sa
vie le plus simplement possible.
Les rêves, c'est illusoire ! Utopique !
Pour ceux qui persévèrent , ils voient un peu mieux l'avenir parce
qu'il n'y en a pas. On se psychanalyse soi même et découvre que tout
ça , ce n'est peut être pas notre faute.
On se met à faire de la politique : <>.
Le changer serai tellement cool. On trouve le mot "Révolution" très
beau. Ça ressemble à "Évolution". Mais là aussi , c'est difficile.
"Pourquoi refaire le monde puisqu'il va péter ?"
Puis on se rend compte que boire de la bière avec une belle fille, ce
n'est pas du mal. Le regard d'une fille vaut bien mieux qu'un combat
perdu d'avance : " l'amour , pas la guerre "
On emmerde une dernière fois la société , on oublie le sens de
"patriotisme" , "nation".
Cette fille devient notre femme. On se demande ce qu'elle nous trouve
puisqu'on est un raté. On s'entasse dans une chambre à coucher et
salon qu'on devra payer . un boulot pas comme on imaginait, une
bagnole d'occasion avec clim en option. On deviens gros, moche,aigri.
On se souvient qu'avant on avais des projets... On se souvient ... On
était plein d'idées... Tout ça pour rien.
Alors, avant de mourir , on va voir son petit fils... Il veut devenir
astronaute...
- deviens le, petit . c'est ta seule chance.
2 août 2016

Beauté d'Afrique !

 

Beauté Ebène,

Beauté d’Eden,

Femme que j’admire,

Femme a la chaleur étrangement familière,

Femme a la saveur tendrement exquise,

Toi, dont la vue est un vrai délice,

Toi, reflet miroitant d’un soleil d’été,

Vêtue de ta couleur unique qui est Vie,

De ta forme qui chante volupté.

Ta douceur apaise mon âme assoiffée,

 Tes regards renforcent ma fierté,

Et ce sourire ! Oui ce SOURIRE !

Révèle une candeur qui me chavirer,

Tu m’inondes de plaisirs inconnus et de désirs réprimes,

Je veux te parsemer de baisers.

Enivres moi de tes douceurs ancestrales,

Etreins moi de ton amour si consacré

Si sacré,

Je lis en toi les rêves d’enfants d’Afrique, enfants de la patrie,

Je lis en toi l’avenir.

Femme aimante !

Femme attrayante !

Femme attachante !

Femme convoitée !

Femme aimée !

Je clame ta beauté !

 

Beauté des dieux !

Beauté des cieux !

Beauté enchantée !

Je suis envoutée … !

2 août 2016

Je dirais aux gens que je pars !

 

Je dirais aux gens que je pars,

 

Je leur dirais que la vie m’a déçue,

Je leur dirais de ne point me retenir,

Je pars ….

Loin de toute cette misère,

Loin de cette souffrance que j’endure au quotidien,

 

Je dirais aux gens que je pars …

Vers cette vie d’où l’on ne revient pas,

Cette vie comblée de merveilleuses lumières,

Cette vie que les poésies terrestres affectionnent tant.

 

Je dirais aux gens que je pars …

Car mon ne peut aimer,

Je me sens seul et blessé,

Mes rimes se sont envolées,

Mes rires ne sont plus rythmés,

Mes larmes ne peuvent plus couler,

Mes rêves s’en sont allés.

 

Je dirais aux gens …

De ne point croire en mes sourires,

De ne pas croire en ce visage si innocent,

Mes rêves, mes espoirs sont perdus,

J’essaie d’être à la hauteur,

Je n’en peux plus de m’acharner,

Je n’ai plus la force de lutter,

Je pars …

Vers une vie inconnue,

Ou l’on est que pensées et pensants,

Ce qui me détermine si bien.

Je pars …

Car je ne me suis jamais senti bien ici,

Je n’ai pas trouvé ma place parmi vous,

Je ne suis qu’un inconnu,

Vous ne m’avez jamais compris,

Je ne vous ai pas compris non plus.

Je pars …

Car je veux être heureux,

Et que la vie ici n’est que peine et douleur,

Ils n’ont rien compris,

C’est pour ça que je partirai,

Je commets peut être une erreur,

Mais je pars …

Pour de vrai.

 

 

..Del amico..

 

30 juillet 2016

Dernier voyage

Dernier voyage

En ce moment où mon corps se meure
Et mon esprit prêt à l'accompagner ,
Ou je me fourvoi ,
Ou je suis face à l'une des merveilles qui soit ,
Nul doute possible en cette heure ,
Quelle impression de paix ,
Ô combien de délivrance et de lassitude ,
J'ai attendu avec aise ,
Ce crépuscule saisissant qui m'apaise ,
Comme la soif étanché d'un mandiant ,
Comme le désir comblé d'un homme .

Le voile se lève ,
J'aperçoit la terre promise ,
Je peut donc t'accueillir Faucheuse,
Non pas avec crainte mais avec sollicitude ,
Mon esprit s'envole ! Amie !
Allons donc en paix !

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24 mai 2016

Mon ami

Mon ami

Il attend sous la pluie
Le droit de faire ce qu’il veut
de sa vie
Sa femme lui avait dit
De rentrer
Mais il attend
La gare St Lazare
Il la connait, et pas par hasard
Les pigeons qui la fréquentent
Tout comme lui, font grise mine
Ils font ce qu’ils doivent faire
De leurs jours
Ils regardent, ils attendent
Dans le bar du coin le serveur
s’empresse
Et avec un minimum de
tendresse
Il lui lance : « bonjour,
comment ça va aujourd’hui ? »
Le temps s’arrête un instant, il
cherche sa réponse
Et comme hier, il dit
Que tout va bien
23 mai 2016

Ingrate !

La nuit grandissait comme une cloison ,
Et dans ce noir je devinais tes prunelles ,
Je m'emparais de tes lèvres ,
Ô douceur , ô poison ,
Tes seins ,gonflées dans mes mains fraternelles .

J'ai le don d'évoquer les temps heureux ,
Et je me vis blottis entre tes genoux ,
À l'orée de ce territoire bien gardé ,
Est -ce un autodafé ?
Je me garde de le dire ,
Car , entré dans ce terrain avec ta permission ,
Nous étions déjà à l'unisson ,
Nos corps se mouvant ensemble comme synchronisés ,
Savourant un plaisir qui nous étais inconnu ,
Ô tristesse !
Pourquoi défendre un fruit si délicieux ?
Je ne veux être ailleurs qu'en ton cher corps ,
Nous poursuivâmes ce partage ,
Toi m'apprenant combien tu peux être souple et voluptueuse ,
Moi t'expliquant comment il faut aimer un homme ,
Je t'ai appris l'amour ,
Jusqu'à cette ivresse ,
Qui annonçait la délivrance ,
Marquée par une telle jouissance ,
Je me perds dans tes yeux de braise .

Ô doux partage !
Ô baisers infinis !
Ô paradis !

Aurais je pu penser que je vivrai ensuite l'enfer ?
Pas moi !
Tu me passionnais !
Chaque instant avec toi est une orgie !
Mais l'élève dépassa le maître ,
Je ne te suffisait plus ,
Tu es allé voir ailleurs
Il devait être plus passionné que moi ,
Quelle injustice !
Ô ingrate !
Je t'aimais !
Je t'aimais pour moi
Je t'aimais pour toi ,
Je t'aimais pour nous .
Ô . Combien je te hais à présent !
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